jeudi 3 avril 2008

Les 10 Commandements Paradoxaux

1/Les gens sont deraisonnables, illogiques et egocentriques.
Aimez-les quand meme.

2/Si vous etes desinteresse, les gens vous preteront des motifs egoistes et calculateurs.
Soyez desinteresse quand meme.

3/Si vous reussissez, vous gagnerez de faux amis et de vrais ennemis.
Reussissez quand meme.

4/Le bien que vous faites aujourd'hui sera oublie demain.
Faites le bien quand meme.

5/L'honnetete et la franchise vous rendent vulnerable.
Soyez honnete et franc quand meme.

6/Ceux qui voient grand peuvent etre aneantis par les esprits les plus mesquins.
Voyez grand quand meme.

7/Les gens aiment les petites gens mais preferent suivre les puissants.
Luttez pour les petites gens quand meme.

8/Ce que vous avez mis des annees a batir peut etre detruit du jour au lendemain.
Batissez quand meme.

9/Les gens ont besoin d'etre secourus, mais certains se retourneront contre vous si vous les aidez.
Aidez-les quand meme.

10/Si vous donnez au monde le meilleur de vous-meme, vous risquez d'y laisser des plumes.
Donnez le meilleur quand meme.



Si vous suivez les 10 commandements paradoxaux, vous serez libre.
Ces principes ne relevent pas du pessimisme.
Dans ce monde de folie, ils figurent comme une sorte de "declaration d'independance".
Affichez-les comme un rappel permanent de cette prise de position.

A compter de ce jour, faites ce qui vous semble juste et bon.
Parce que cela revet desormais un sens.
Des lors que agissez selon vos valeurs, que vous pouvez donner une signification a votre existence sans attendre d'approbation exterieure, Vous etes libre.

Libre d'agir en fonction de votre conscience, que les autres apprecient ou non.
Libre d'etre qui vous etes vraiment.
Libre de remplir la mission a laquelle vous etes destine.
Libre de mener une vie coherente dans un monde absurde.
Et cette liberte vous procurera le bonheur le plus profond que vous ayez jamais connu.

1 commentaire:

darifou a dit…

LE DERNIER DES HOMMES


Je suis le dernier des hommes,
Celui qui ne sait pas,
Celui qui ne sait rien,
Celui qui a la bouche close de curiosité.

Je suis le dernier des hommes,
Celui qui expérimente l'étendue de son ignorance
Pour grandir de compréhension
Et apprendre les vertus de la remise en question.

Je suis le dernier des hommes,
Parfois lacéré de peur et tremblant de n'être que si peu,
Parfois plus éthéré et me tenant droit dans la lumière,
Mais toujours attentif aux signes et usant de discernement.

Je suis le dernier des hommes,
L'œil ouvert et la pensée muette
M'offrant parfois comme spectacle d'éternité
La contemplation splendide de la Voie lactée.

Il m'aura fallu du temps et des drames
Pour comprendre que derrière les incompréhensions et les révoltes,
Se cache un secret
Qui ne se dévoile qu'en tenant dans ses mains la lampe vacillante de l'humilité.

Il m'aura fallu du temps pour comprendre
Que l'essentiel se dérobe aux yeux,
Que le défi de notre siècle
Est de cœur et non de raison.

Il m'aura fallu du temps
Pour m'ouvrir aux autres et à moi-même.
Accepter que l'homme est un porteur de flambeau,
Et que si sa nature peut paraître cruelle, il convient de la voir divine.

Il m'aura fallu du temps
Pour apprendre à ne plus juger
Et accepter cette équation souveraine...
L'amour de l'autre passe d'abord par le sien.

Il m'aura fallu du temps pour comprendre
Que plus nous nous sommes éloignés de nos rêves,
Plus le désir grandit en nos cœurs
Et nous pousse à construire notre vie.


Extrait du recueil de poésie « Source Intérieure »